Aller plus haut

Aller plus haut
Je vous invite à revisiter le lieu où l’évangile du deuxième dimanche nous amène à la rencontre avec Jésus. Ce lieu est une hauteur de la montagne, un endroit qui aurait été aussi calme et pleine de solitude que celui du désert que nous lisons dans l’évangile du premier dimanche. La mis en parelle de ces lieux peut nous aider à saisir la continuité des lectures évangiles que nous fournit l’Eglise pendant ce temps du carême.
Le désert se met en ligne de la montagne en raison de l’hauteur. Celui-ci que nous voulons viser, l’hauteur. C’est au désert que nous trouvons Jésus tenté par le démon. De ce lieu Jésus était amené plus haut d’où Il voyait d’un seul regard tous les royaumes de la terre qu’ils lui auraient été donnés s’Il s’était prosterné devant lui. Sur la montagne, Jésus se trouvait avec ses trois disciples, Pierre, Jean et Jacques. Nous sommes dans une autre hauteur, sur la montagne d’où nous voyons souvent l’alentour comme un don.
Cette fois ci, tous les deux se partagent l’état de plus haut même s’ils ne démontrent pas le même sens. Au désert, l’état de plus haut se rapporte à la troisième tentation. Il est d’un certain vue de pouvoir, d’une grande possibilité de se jeter devant la plaisir qui en découle. L’autre, au sommet de la montagne, il s’attache à l’immense beauté du paysage qui nous attire chaque fois que nous y arrivons après une longe et fatigante tournée. Il nous renvoie à l’état d’un certain mystère à travers le silence. Il nous donne le bon repos sur ses herbes et à l’ombre des ses grandes arbres. Dans ce dernier, nous nous rendons compte que jamais nous ne sommes capables de prendre pouvoirs sur le mystère. En revanche, le mystère qui nous embrasse et envahit. Il faut donc situer nos expériences dans ce milieu.
Le plus haut du désert c’est un choix de possession et de pouvoir, aggravé à travers les medias qui nous offre chaque jour les models de se comporter de telle manière que nous soyons capables arriver jusqu’à plus haut. C’est un itinéraire normal de l’homme, qui est tendu vers le bonheur, mais il est un itinéraire solitaire. L’homme veut aller au plus haut par ses propres moyens. Ce qui est plus grave, il veut devenir plus haut. C’est la logique de modernité.
Le plus haut de la montagne, c’est un choix de libération d’un acte de foi. Certes, Jésus et ses trois disciples arrivèrent sur la montagne après qu’ils l’eurent grimpé. Nous pouvons comprendre alors pourquoi Pierre, Jean et Jacques étaient accablés de sommeil. Ils étaient fatigues. Donc c’est un choix de marcher ensemble avec Jésus, de passer quelques heures avec lui, et venir à sa suite dans toutes nos limites. Jésus ne nous permet de découvrir son mystère et son visage éclatante qu’à travers la fatigue, le sommeil que nous avons chaque jour dans notre combat d’amour envers Lui et nos prochains, le combat qui nous fait parfois souffrir, car aimer c’est toujours se perdre en soi. A son tour, celui qui se perd par amour, il se trouvera dans le mystère d’amour qui est Dieu seul...

0 commentaires:

Blogger Template by Blogcrowds