Nous avons besoin de Dieu


Nous avons besoin de Dieu

Le taux de cas de suicide est extrêmement élevé en Europe depuis la crise monétaire frappe et affaiblie ce continent. On n’arrive plus à supporter la frustration du à l’incertitude de l’avenir causée par la carence économique. Le suicide outre qu’un indice de la précarité psychologique, manifeste aussi un proteste à la condition de la vie injuste que connait notre monde aujourd’hui. L’homme moderne qui pense que seule la liberté et le progresse économique qui garantissent son bonheur et avenir, affronte  le fait incontestable que ce sur quoi il bâtit son avenir est en réalité contre avenir.  L’économie libérale n’est pas du tout salutaire. En revanche, envahie par l’intérêt des particuliers et surtout l’égoïsme, elle est à l’auteur de la crise économique aujourd’hui.
L’économie est devenue presque une valeur supérieure qui gouverne la conscience et la vie d’ensemble. Tout simplement parce qu’on n’arrive plus à payer la dette et qu’on en a de la honteux, on décide de se suicider. Parce que l’argent et la prestation économique qui détermine la valeur et la dignité de la personne, l’absence de ceux-là lui arrache l’appui et la raison de vivre. L’idéologie du marché nous coute la vie en évacuant Dieu de notre quotidien.
Aujourd’hui dans l’Evangile de St. Jean nous méditons Jésus qui exprime sa forte émotion et affection envers nous. Il les décrit en image de la vigne. « Je suis la vigne et mon Père est le vigneron »…..tous ceux qui unissent à lui portent beaucoup de fruits. Si nous demeurons dans ses paroles, nous porterons les fruits en abondance.
Son amour et son affection doivent être répondus. Il n’y a pas de relation qui ne porte pas le fruit. Lorsqu’on entretien une relation avec autrui, notre vie s’ouvre à la dimension la plus vaste de notre existence. C'est-à-dire on ne prend plus sa vie comme le seul repère. La relation nous ouvre au mystère de l’autre. Seule la véritable relation qui peut créer le vrai attachement affectif, un attachement qui est libre et libérant, en ce sens qu’il fait grandir. Jésus nous invite alors à nous attacher à nouveau à Lui, parce que seul en Lui nous pouvons porter le fruit. Rester s’attacher à lui signifie le prendre comme le repère de notre vie. Comme un arbre qui pousse en direction du soleil selon la loi de gravitation, nous sommes appelés à le suivre. Le suivre signifie demeurer en Lui dans ses paroles. Le déclin du christianisme en Europe et la crise qu’elle connait s’explique à partir de son choix de s’attacher aux faux arbres de la prospérité économique, aux plaisirs humains, à l’individualisme et son choix de mettre en marge et en parenthèse les valeurs chrétiens de la persévérance, de l’amour, de la fidélité, et surtout la dignité de l’homme. La dignité de l’homme et de la vie sociale est réduite à la prestation économique. Il est sur donc qu’une telle vie n’a aucun sens.
On ne peut pas fonder notre vie sur la basse de l’autosuffisance humaine prônée par la richesse et le pouvoir économique qui sont d’ailleurs éphémères. Ces derniers ne poussent l’homme qu’à créer sa propre divinité qui est en réalité le reflet ou la projection de ses propres idéaux. Parce qu’au fond elle est fragile et éphémère, elle s’écrase facilement. Nous ne pouvons pas garantir notre bonheur seul sur la prospérité économique.  L’homme ne peut pas être la norme de lui-même ou de la société sinon comme les serments qui ne s’attachent pas à la vigne, il se dessèche et meurt, parce que lui-même qui peut la transgresser ou l’annuler. Brève, nous avons besoin de Dieu. C’est seul en nous attachant au Christ, nous pouvons faire face aux problèmes du chômage, de l’injustice, et d’autres manifestations de la souffrance parce qu’Il souffre avec nous en vue de nous en soulager et de pouvoir résoudre à ces problèmes.  
Pour Jésus la gloire de Dieu son Père se manifeste lorsque nous portons beaucoup de fruits et que nous suivons Jésus son Fils dans notre vie, c'est-à-dire dans la mesure où nous entretenons la relation intime avec lui dans la prière constate de chaque jour. La prière illuminé par la méditation continue de ses paroles de vie nourrit notre vie et notre agir. Gandhi un jour dit ceci : « l’homme peut vivre quelques jours sans manger, mais il ne peut pas vivre pour un seul jour sans prier ». St. Paul nous soulage en disant : « ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les puissance, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Romains 8,35-39).

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