Mourir d'amour


Dying for loving
Je me souviens d’un film bande dessiné, the miracle maker  dont le titre français me parait étrange, il était une fois Jésus (sortie en l’an 2001). Or ce titre met en lumière de ce que les évangélistes ou bien encore les contemporains de Jésus appellent  le miracle ou le prodige. Il était une fois Jésus c’est un temps de récit qui voulait tout simplement situer ce qu’il raconte dans le temps et l’espace bien précis. Donc, les contemporains de Jésus ne comprenaient pas le miracle ou le prodige tel que nous les comprenons maintenant nous dont la manière de pensée quelque part imprégnée du rationalisme philosophique ou d’autre système de pensée.  Pour eux, tout ce qui arrivait au genre humain fut lié à la puissance de Dieu. Dieu leur devint la catégorie de pensée.
L’Evangéliste Marc (Marc 9,38-50) nous informer par la suite que Jean, le disciple de Jésus a appris qu’il y avait quelqu’un d’autre qui expulser les démons en nom de Jésus alors qu’il n’était pas le disciple de Jésus. Il n’était pas d’ailleurs nouveau qu’à l’époque il existait quelques guérisseurs comme Jésus. Le problème que posait Jean est donc un problème d’appartenance à Jésus. L’idée sous-jacente de la question c’est qu’il n’est tolérable que quelqu’un qui n’est pas disciple de Jésus puisse agir en nom de Jésus, pire encore expulser les démons en ce même nom. La solution est claire, soit de l’empêcher soit de lui imposer l’appartenance à Jésus, c’est-à dire de le forcer accepter Jésus. Inconsciemment Jean met en cause l’appartenance de Jésus, à qui il appartenait, à eux seulement ou à tous ? La réponse de Jésus n’est pas moins claire : «  Ne l’en empêchez pas, car il n’est personne qui puisse faire un miracle en invoquant mon nom et sitôt après parler mal de moi. Qui n’est pas contre nous est pour nous ». Jésus refusait donc l’attitude sectaire ou la tendance de se faire ghetto au sein de son group. Appartenir au Christ n’est pas une obligation, mais une vocation ou un appel qui laisse l’homme libre à choisir. Parce que Jésus a décidé de s’appartenir à tous, il est normal donc que quelqu’un peut l’accueillir sans toutefois devenir son disciple.
 L’expression « en mon nom », à mon sens, nous aide à comprendre cette idée. Jésus n’a pas dit « avec mon nom », mais « en mon nom ». Cela dit qu’il n’est pas nécessaire que son nom soit prononcé orthographiquement par qui que ce soit pour être son disciple. « En mon nom » signifie que l’homme agit dans « la vérité », c’est la véritable identité de la personne de Jésus. Rappelons-nous quand il dit à la samaritaine, « …l’heure vient où les véritables adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité » (Jean 4, 23a). La conséquence est évidente. Tous ceux qui font le bien et agissent dans la vérité ceux-là appartient au Christ, eux-aussi. Nous connaissons beaucoup de gens non-chrétiens qui reconnaissent ou du moins respectent la vérité de la foi chrétienne sans qu’ils soient chrétiens, ainsi que d’autres qui, ayant été formés dans des écoles ou des établissements chrétiennes, même s’ils ne sont pas devenus chrétiens, vivent et pratiquent la vérité, la justice, l’amour, mais où est notre particularité ?
Ce qui nous définit étant disciple du Christ c’est surtout notre responsabilité.  Jésus en parle de façon vraiment violente. En effet c’est une manière de parler pour nous aider à comprendre ce qu’il voulait nous enseigner. Si notre main, nos yeux, nos bouches, nous donnent l’occasion de tomber dans le péché surtout celui de scandaliser nos prochains, il nous vaut mieux d’en enlever une partie que d’entrer dans le ciel avec  tous les membres complètes de notre corps. Par là Jésus voulait que notre style de vie soit un bon témoignage de ce qu’il est, de ce qui est Christ pour les autres qui ne le connaissent pas, et non le contre témoignage. Notre tâche qui définit donc notre identité, celle de faire connaître Jésus à travers notre manière de vie, pour que son nom soit connu par le monde entier. Notre vocation, tel que Jésus la souligne dans la dernière partie de ce passage, c’est d’être du sel pour le monde. Le sel a pour fonction de donner la saveur ou le goût au monde. Comment ? C’est vivre comme Jésus. Devenir son disciple, peut-être facile, mais vivre comme lui, c’est une autre chose. Mourir pour aimer et mourir d’amour de Dieu c’est sacrifier notre propre intérêt pour la cause des autres. (tardelly,sx)

0 commentaires:

Blogger Template by Blogcrowds